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 le suicide

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miguil ayoub




عدد المساهمات : 16
تاريخ التسجيل : 23/10/2011
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مُساهمةموضوع: le suicide   le suicide Emptyالأحد أكتوبر 23, 2011 2:43 pm

Le suicide (du latin sui, « soi » et cidium, « acte de tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, il est parfois question d’autolyse (du grec αὐτο- / auto- « soi-même » et λύσις / lúsis « destruction »).
Selon une définition moderne qui ne préjuge pas des intentions de la personne et ne juge pas son acte, le suicide est « l’acte qui a pour effet la mort d’une personne et dont l’intention est soit d’en finir avec la vie, soit de produire un nouvel état de choses (comme le soulagement de la douleur), dont le sujet pense qu’il ne peut être atteint qu’au moyen de la mort ou qu’il conduira à la mort »1.
Le suicide est un acte complexe qui ne peut être approché à l'aide d'une seule et unique discipline. Lorsqu'il est question de suicide, il est nécessaire de faire appel à plusieurs domaines, tels que la médecine, la psychopathologie, la sociologie, l'anthropologie, la philosophie, la théologie ou même l'histoire.

Dans un grand nombre de cas, le suicide s'intègre à l'évolution d'une pathologie psychiatrique, le plus souvent état dépressif, schizophrénie, trouble de la personnalité, troubles du sommeil etc.

Le suicide est traditionnellement un acte condamné dans le cadre des religions monothéistes. En effet, si le fait de se suicider est d'abord un acte qui va contre soi-même, l'« appartenance » de la destinée de l'homme à Dieu fait que cet acte devient une rupture de la relation spécifique entre l'homme et Dieu et un acte allant contre la souveraineté de Dieu.
Le point de vue catholique a été précisé dès le premier concile de Braga qui s'est tenu vers 561 : il déclare que le suicide est criminel dans la chrétienté, sauf chez les « fous ». Le premier concile de Braga entendait lutter contre les modes de pensée païens à une époque encore profondément marquée par la mentalité romaine où le suicide était présenté comme une voie noble, une mort honorable, recommandable pour racheter un crime alors que le christianisme voulait marquer que pour lui seul le pardon, l'acceptation de se livrer à la justice pour un criminel, était la seule voie acceptable.
L'islam interdit le suicide et le considère comme un péché (voire un crime). D'après un hadith, Mahomet aurait refusé de prier sur un suicidé qui lui fut présenté, cependant il avait ordonné à ses compagnons de tout de même le faire.
Commettre un suicide est loin d'être considéré comme une bonne chose, au sens où le fait de prendre la vie de quelqu'un est considéré comme négatif. Cependant, d'un point de vue bouddhiste, ce que nous faisons ou ne faisons pas n'est pas le seul critère qui détermine si un acte est "bon", "mauvais" ou "très mauvais". Le critère essentiel est la motivation qui sous-tend l'acte. Selon la théorie du karma, quoi que nous fassions, nos actes auront des conséquences. Rien ni personne ne prend la décision de nous récompenser ou de nous punir. C'est la force de l'action elle-même qui détermine le résultat. D'après les principes d'interdépendance et du karma, notre mort est suivie d'une renaissance dans la vie suivante5.
Le suicide est perçu assez différemment selon les cultures ; si dans les sociétés occidentales, il a longtemps été considéré comme immoral et déshonorant, il est dans d'autres sociétés justement le moyen de recouvrer un honneur perdu. En Asie, il existe des formes de suicide ritualisé comme les jauhâr et satî indiens. Le seppuku japonais quant à lui est un suicide vu comme une issue honorable face à certaines situations perçues comme trop honteuses ou sans espoir.
Une étude menée dans 26 pays de tradition judéo-chrétienne a révélé que plus les femmes et les personnes âgées étaient religieuses, moins elles se suicidaient6.

:il existe quatre formes du suicide
:altruiste

Il est particulièrement développé dans les sociétés où l'intégration est suffisamment forte pour nier l'individualité de ses membres. L'individu est tellement absorbé dans son groupe que sa vie ne peut exister en dehors des limites de ce groupe.
Exemples de suicides « altruistes » :
Suicide des prêtres de certaines religions ;
Suicide traditionnel des personnes âgées, devenues un poids pour la famille ;
Suicide des militaires jeunes retraités ;
Suicide de soldats après une défaite, pour préserver leur honneur (ex: Les Japonais se suicidant à l'aide de grenades pendant leur défaite d'Iwo Jima, lors de la Seconde Guerre mondiale).
Dans le cas de groupes isolés aux ressources alimentaires quasiment épuisées, certains suicides sont des sacrifices pour la survie du groupe ou au moins d'une partie. Le suicide apparaît bénéfique collectivement quand les ressources suffiraient pour la survie du groupe si celui-ci se réduit, alors que partagées entre tous, c'est tout le groupe qui disparaîtra probablement ; les volontaires ayant en contrepartie l'avantage de ne pas - ou de ne plus - connaître les affres de la faim. Racontant des épisodes dramatiques d'une double famine hivernale subie par les Inuits (les Ammassalimiout), en 1882 et 1883 sur la côte est du Groënland, Paul-Émile Victor décrit des suicides, notamment celui de deux femmes et de leurs quatre jeunes enfants se jetant à l'eau pour se retrouver dans le Domaine des morts ; d'autres suicides sont au contraire en partie motivés par le désir de ne pas subir l'anthropophagie possible de la part de leurs proches réduits à cette extrémité, même si cela devait les sauver7 Dans ces histoires et ces circonstances, la mort d'un homme est généralement suivi du suicide de sa femme, éventuellement avec ses enfants.

:egoiste

Présence ici, à l'inverse du suicide « altruiste » (voir ci-dessus), d'une intégration faible, d'une individualisation démesurée et qui s'affirme au détriment du moi social, ainsi que d'une désagrégation de la société, au cours d'un vieillissement qui n'offre aucune perspective positive. Il est parfois, mais pas toujours, le symptôme d'une société trop déstructurée pour fournir un motif valable d'existence de qualité à certains de ses individus.
C'est, par exemple, le suicide de l'adolescent solitaire. La famille et la religion protègent « en principe » contre ce type de suicide. C'est aussi le cas du vieillard isolé affectivement ou intellectuellement.

:anomique

Le suicide anomique est dû à des changements sociaux trop rapides pour que les individus puissent adapter leurs repères moraux. Le mot « anomie » vient du grec ἀνομία / anomía et signifie « absence de règle, violation de la règle ». Il a été emprunté, dans un premier temps, en philosophie par Jean-Marie Guyau (1854-1888) qui, à la différence des Grecs, l'utilisait de façon positive : l'anomie représente l'affranchissement des limites virtuelles fixées par l'homme. Cependant, le sociologue français Émile Durkheim (1858-1917), en étudiant le comportement suicidaire, l'utilise mais revient sur une vision plus sombre et négative du mot, où la rupture des règles peut être très néfaste au psychisme et conduire au suicide.
Il a été montré par des études que le suicide croît de façon proportionnelle aux dérèglements d'ordre social et d'ordre économique : qu'il s'agisse de crises boursières ou d’embellie économique, le taux de suicide augmente car l'individu perd ses repères et ses régulateurs. Ce suicide est donc fréquent dans les groupes sociaux où la régulation est faible.

:fataliste

Le suicide fataliste se définit par la prise en compte par l'individu d'un destin muré, immuable. Il a lieu dans les groupes sociaux où la régulation est forte.
Suicide du kamikaze, de celui dont l'« avenir est impitoyablement muré ». On retrouve aussi dans cette catégorie le suicide des époux trop jeunes ou celui des esclaves et des prisonniers.
Sati, en Inde : pratique qui enjoint aux veuves de se placer sur le bûcher où l'on doit brûler le corps de leur mari ; de par la pression sociale elles ne peuvent refuser ce « suicide » et ne choisissent pas toujours consciemment de se sacrifier.
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