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 Vingt Mille Lieues sous les mers

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othmane filali benaceur

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مُساهمةموضوع: Vingt Mille Lieues sous les mers   Vingt Mille Lieues sous les mers Emptyالإثنين نوفمبر 08, 2010 2:12 pm

Vingt Mille Lieues sous les mers est l'un des romans les plus connus de Jules Verne, paru en 1869. Il le rédigea en sa villa La solitude dans la commune du Crotoy. L'œuvre fut publiée tout d'abord en feuilleton dans le Magasin d'Éducation et de Récréation du 20 mars 1869 au 20 juin 1870.[1] Puis elle fut mise en vente en gd. in-8°, sous cartonnage personnalisé, à partir du 16 novembre 1871.[2
L'intrigue
Dans ce roman, le scientifique français Pierre Aronnax, son fidèle domestique Conseil et le harponneur canadien Ned Land sont capturés par le capitaine Nemo qui navigue dans les océans du globe à bord du sous-marin Nautilus. L'aventure donne l'occasion de descriptions épiques (dont un enterrement sous-marin, un combat contre des calmars géants, etc.).

Œuvre d'anticipation, Vingt mille lieues sous les mers comporte plusieurs épisodes qui témoignent de l'imagination de son auteur : le Nautilus passe sous le canal de Suez avant sa percée officielle, et sous l'Antarctique, dont on ignorait à l'époque qu'il s'agissait d'un continent et non de glace flottante, comme l'Arctique.

On notera avec curiosité que L'Île mystérieuse (autre roman de Jules Verne) constitue une suite à la fois à Vingt mille lieues sous les mers et aux Enfants du capitaine Grant.
La gestation de Vingt mille lieues sous les mers fut une des plus longues de l'histoire des Voyages extraordinaires. L'idée de ce roman date de l'été 1865. Jules Verne le conçut à la suite d'une suggestion épistolaire de George Sand, amie d'Hetzel, qui avait fort apprécié Cinq semaines en ballon et Voyage au centre de la terre. Jules Verne pense d'abord intituler le roman Le Voyage sous les eaux. La lettre de la romancière, par laquelle elle pressait l'imagination de l'écrivain, est restée à la postérité par les soins de Jules Verne lui-même qui, fier d'avoir intéressé un auteur qu'il estimait fort, l'a communiquée, en 1897, à Adolphe Brisson venu l'entretenir à Amiens. Voici le paragraphe inspirateur: « Je vous remercie, Monsieur, de vos aimables mots mis en deux saisissants ouvrages qui ont réussi à me distraire d'une bien profonde douleur et à m'en faire supporter l'inquiétude. Je n'ai qu'un chagrin en ce qui les concerne, c'est de les avoir finis et de n'en avoir pas encore une douzaine à lire. J'espère que vous nous conduirez bientôt dans les profondeurs de la mer et que vous ferez voyager vos personnages dans ces appareils de plongeurs que votre science et votre imagination peuvent se permettre de perfectionner. » [3] La première allusion au roman date d'août 1866, alors que Verne termine le troisième tome des Enfants du capitaine Grant.

« Je prépare aussi notre Voyage sous les eaux, et mon frère et moi, nous arrangeons toute la mécanique nécessaire à l'expédition. Je pense que nous emploierons l'électricité, mais ce n'est pas encore décidé tout à fait. »[4]

Mais un fait inattendu va venir dérégler cette belle mécanique. En août 1866, Théophile-Sébastien Lavallée meurt, alors qu'il venait de commencer une Géographie illustrée de la France et de ses colonies, qu'Hetzel lui avait demandée. Il n'en avait écrit que la préface. L'éditeur, un peu désemparé, se rabat sur Verne et lui suggère de s'atteler à cette tâche. Le mot atteler n'est pas trop fort, car l'écrivain, dans ses lettres à Hetzel de l'époque, signera souvent « votre bête de Somme ». Tout en finissant le troisième tome de Grant, il s'attaque à ce pensum fastidieux, moyennant une bonne rémunération.

« Je travaille comme un forçat, imagine-toi, mon cher père, que je fais un dictionnaire! oui, un dictionnaire sérieux!! C'est une géographie de la France illustrée. Un département par livraison de 10 centimes. Une affaire, en un mot. C'est Théophile Lavallée qui avait commencé l'ouvrage. Il avait fait l'introduction. Mais il est mourant, et j'ai accepté de continuer l'affaire qui ne sera signée que de moi, sauf ladite introduction. »[5]

Jules Verne termine la Géographie dans les premiers mois de l'année 1868. Mais, dès 1867, il écrit à Hetzel:

« Je travaille ferme, mais, comme vous le dites, mon cher Hetzel, il faudra bien, après 15 mois d'abstinence que mon cerveau éclate; ce sera tant mieux pour le Voyage sous les eaux; il y aura pléthore, et je me promets de m'en donner à cœur joie. Mais, pour être franc, je regrette mon polonais; je m'étais habitué à lui, nous étions bons amis, et d'ailleurs, c'était plus net, plus franc. »[6]

Preuve que Verne avait déjà discuté avec son éditeur de la nationalité du capitaine Nemo, et que ce dernier, pour des raisons commerciales, ne voulait pas de ce « polonais ».

Cependant, Verne reste enthousiaste au sujet de son roman.

« Je travaille avec rage. Il m'est venu une bonne idée qui naît bien du sujet. Il faut que cet inconnu n'ait plus aucun rapport avec l'humanité dont il s'est séparé. Il n'est plus sur terre, il se passe de la terre. La mer lui suffit, mais il faut que la mer lui fournisse tout, vêtement et nourriture. Jamais il ne met le pied sur un continent. Les continents et les îles viendraient à disparaître sous un nouveau déluge, qu'il vivrait tout comme, et je vous prie de croire que son arche sera un peu mieux installée que celle de Noé. Je crois que cette situation "absolue" donnera beaucoup de relief à l'ouvrage. Ah! mon cher Hetzel, si je ratais ce livre-là, je ne m'en consolerais pas. Je n'ai jamais eu un plus beau sujet entre les mains. »[7]

C'est seulement ce printemps-là de l'année 1868 que Verne trouva le tire définitif de son œuvre; il avait hésité auparavant entre Voyage sous les eaux, Vingt mille lieues sous les eaux, Vingt-cinq mille lieues sous les océans, Mille lieues sous les océans...

Cependant, la tension monte entre l'écrivain et l'éditeur. Ce dernier suggère à Verne de rallonger son roman et de prévoir une troisième partie où il pourrait développer d'autres scènes, par exemple « Ned Land fuyant tout seul un jour - abordant un rocher, une île déserte, puis repêché, repris à demi-mort, pardonné »[8] ou alors « Sauver des petits Chinois ravis par des pirates chinois. Ils ne sont pas dangereux - ils sont drôles, on les fait rapatrier par le canot, ils n'y ont vu que du feu. Nemo ne peut pas s'en inquiéter. On pourrait en garder un à bord. Personne ne le comprend, il ne comprend personne, il égayerait le "Nautilus". Mais ceci c'est affaire à vous. »[9] Hetzel propose même à Verne de faire de Nemo un anti-esclavagiste qui poursuit les négriers. L'écrivain ne voit en son héros que l'"Homme des eaux", farouche et solitaire. Agacé par toutes les tentatives de l'éditeur, il répond:

« Vous m'avez dit: l'abolition de l'esclavage est le plus grand fait économique de notre temps. D'accord, mais je crois qu'il n'a rien à voir ici. L'incident de John Brown me plaisait par sa forme concise, mais, à mes yeux, il amoindrit le capitaine. Il faut conserver le vague et sur sa nationalité, et sur sa personne, et sur les causes qui l'ont jeté dans cette étrange existence. De plus, l'incident d'un Alabama, ou d'un faux Alabama, est inacceptable et inexplicable. Si Nemo voulait se venger des esclavagistes, il n'avait qu'à servir dans l'armée de Grant, et tout était dit. [...] Pour le Capitaine Nemo, c'est autre chose... Vous comprenez bien que si c'était un bonhomme à refaire, - ce dont je suis parfaitement incapable, car depuis deux ans que je vis avec lui, je ne saurais le voir autrement, - ce n'était pas un jour qu'il fallait rester à Paris, mais un mois, - ce qui m'était impossible. »[10]

Il est toutefois une suggestion de l'éditeur à laquelle Jules Verne se rallia sans difficulté: ce fut, pour les illustrations, de prêter à Nemo les traits du colonel Charras, un ancien ami politique de l'éditeur, compagnon de combat et d'exil, mort quelques années auparavant, en 1865, sans avoir remis le pied sur le sol français depuis les proscriptions de 1852.[11
* L’éloge de la technologie et de la Fée Électricité (en dépit de la vapeur) qui permet d’actionner les machineries du Nautilus
* L’isolement dans les profondeurs des océans d’un homme mis au ban de la société pour des raisons obscures et qui veut cacher des secrets (d’où le nom de « Nemo »)
* Le désir de liberté (qu’éprouve ardemment le personnage de Ned Land)
* Le désir de conquête (qu’éprouve le capitaine Nemo lorsqu’il déploie son drapeau en débarquant au Pôle Sud)
Pierre Aronnax
Professeur-suppléant au Muséum d'histoire naturelle de Paris, c'est le narrateur du roman. Quadragénaire, spécialiste de minéralogie, de botanique et de zoologie, il pose sur les choses un regard à la fois averti et curieux qui explique les nombreuses digressions scientifiques du roman. Auteur d'un ouvrage à succès, Les Mystères des grands fonds sous-marins, il aura l'occasion, avec Conseil, de faire étalage de ses connaissances en ichtyologie. Il a pratiqué la médecine avant son entrée au Muséum d'histoire naturelle de Paris.

Conseil
Son domestique, est à trente ans, selon Aronnax un brave Flamand [..] un être flegmatique par nature, régulier par principe, zélé par habitude, s'étonnant peu des surprises de la vie, très adroit de ses mains, apte à tout service, et, en dépit de son nom, ne donnant jamais de conseils. À force de côtoyer les savants du muséum, Conseil est devenu un spécialiste de la classification des espèces. Jules Verne lui a donné le nom de l'ingénieur Jacques-François Conseil, inventeur d'un bateau semi-submersible, dont il avait fait la connaissance dans les années soixante[12].

Ned Land
Est un canadien-français, une sorte de géant colérique, harponneur à bord de l' Abraham Lincoln de la marine américaine, chasseur de baleines émérite et grand conteur (Le narrateur le qualifie d'Homère canadien). Il s'attache à Pierre Aronnax avec lequel il peut parler français et apporte des compétences pratiques qui complètent les connaissances théoriques du savant. Son nom, Land, en anglais Terre, est ironique pour un marin. Il cherche constamment à s'évader du Nautilus et apprécie peu la nourriture aquatique qu'on y sert.

Le capitaine Nemo
(Dont le nom signifie en latin personne au sens négatif, allusion à Ulysse et Polyphème dans l'Odyssée) est un personnage savant, mais sombre et secret qui dit avoir renoncé à la société des hommes, et coupé tout lien avec la terre. Il contribue pour beaucoup aux exposés scientifiques qui émaillent la narration. On le voit aider les insurgés crétois contre l'Empire ottoman en 1866-1867 en leur livrant les trésors engloutis qu'il retrouve. Il montre également une haine implacable pour les navires portant un certain pavillon, qu'il coule systématiquement pour venger sa famille (mais la nature de ce pavillon ne sera jamais précisée dans l'ouvrage). Jules Verne voulait en faire un Polonais dont la famille aurait été victime de l'oppression russe, mais son éditeur s'y opposa.
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