Pythagore (en
grec ancien Πυθαγόρας /
Pythagóras) serait né aux environs de
580 av. J.-C. à
Samos, une île de la
mer Egée au Sud-Est de la ville d'Athènes ; on établit sa mort vers
497 av. J.-C., à l'âge de 83 ans.
Le nom de Pythagore ou
Pyth-agore, étymologiquement « celui qui a été annoncé par la
Pythie », découle de l'annonce de sa naissance faite à son père lors d'un voyage à
Delphes.
La vie énigmatique de Pythagore permet difficilement d'éclaircir l'histoire de ce réformateur religieux, mathématicien, philosophe et
thaumaturge.
Le
néopythagorisme est néanmoins empreint d'une mystique des nombres, déjà présente dans la pensée de Pythagore.
Hérodote le mentionne comme « l'un des plus grands esprits de la Grèce, le sage Pythagore »
[1]. Il conserve encore aujourd'hui un grand prestige à tel point que
Hegel disait qu'il était « le premier maitre universel »
[2].
D'après un écho marquant d’
Héraclide du Pont, Pythagore serait le premier penseur grec à s’être qualifié lui-même de « philosophe »
[3].
Cicéron évoque l'anecdote célèbre sur la création du mot φιλόσοφος : « amoureux de la sagesse », par Pythagore :
« La philosophie (...) était la connaissance des choses divines et humaines, des principes et des causes de chacune d'elles. (...) Ce nom fut courant jusqu'à l'époque de Pythagore ; celui-ci, vint, dit-on, à Phlionte, où il eut des discussions savantes avec Léon, le souverain de Phlionte. Et comme Léon admirait son génie et son éloquence, il lui demanda sur quel art il s'appuyait ; Pythagore répondit qu'il ne connaissait pas un seul art, mais qu'il était philosophe ; Léon s'étonna de ce mot nouveau et lui demanda qui étaient les philosophes. »