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 l abandon scolaire

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ahmed alhajjar

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عدد المساهمات : 13
تاريخ التسجيل : 30/10/2009

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22112009
مُساهمةl abandon scolaire

l abandon scolaire PresentationpetitL’abandon scolaire est un problème sans frontières qui affecte plusieurs sociétés et communautés dans le monde entier. Ses effets peuvent être très graves, contribuant à l’analphabétisme répandu, au chômage, au crime et au gaspillage des ressources publiques des états. En fait, la prolifération de l’abandon scolaire a des implications directes pour la performance économique d’une société, avec un important effet sur le PIB et sur l’augmentation des salaires. L’importance de ce problème exige certainement une attention particulière. Une meilleure compréhension des causes et des conséquences de ce phénomène peut nous aider à produire des idées et des solutions potentielles. Cet article a pour objectif de traiter la problématique de l’abandon scolaire d’abord au niveau du Maghreb. Deuxièmement au niveau du Maroc, avant de se concentrer sur l’analyse de l’abandon scolaire au sein de la communauté, du quartier Bir Chifae, un quartier populaire de la ville de Tanger. Cette analyse servira à démontrer les dimensions du problème, et les raisons majeurs de l’abandon scolaire. Nous conclurons en faisant des suggestions adressées aux jeunes du Maroc et de la région arabe en général sur la façon d’aborder ce phénomène.


L’ampleur du problème

Selon une recherche de l’UNESCO (L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) de l’année 2004 le taux d’abandon scolaire au Maroc est parmi le plus haut dans tous les pays Arabes et il est classé second en se limitant à l’ensemble des pays du Maghreb, après le taux de la Mauritanie. Le tableau ci-dessus montre que le taux d’abandon scolaire est étroitement lié avec le PIB (produit intérieur brut) par capita des pays du Maghreb. En conséquence, la Tunisie et l’Algérie, caractérisées par des économies plus fortes, avec un PIB par capita majeur de 5000 euro, ont un taux d’abandon scolaire de 2-3% au cinquième année de l’école primaire, contre le Maroc et la Mauritanie avec un PIB de, respectivement, 3350 euro et de 1750 euro, qui ont un taux d’abandon scolaire au cinquième année de l’école primaire de 6% et de 22%. Pourtant, pendant les dernières années, le Maroc a obtenu des résultats très encourageants en termes de taux de scolarisation et de l’égalité entre filles et garçons. Par exemple, selon une recherche réalisée par le Ministère de l’Education National de l’enseignement supérieure, de la formation des cadres et de la recherche scientifique en collaboration avec UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) le ratio filles/garçons qui abandonnent l’école a régressé de 12 points de pourcentage entre 1997/98 et 2002/03 au niveau national et, de 22 points en milieu rural. Malgré les succès obtenus, il reste beaucoup à faire pour améliorer la rétention des élèves au Maroc. Sur la base des statistiques du Ministère de l’Education Nationale à la fin de 2004, sur 1000 élèves inscrits pour la première fois en première année du primaire, 620 arrivent à atteindre la 6ème année et 380 quittent les bancs de l’école avant ce niveau. Un taux d’abandon si grand coût cher pour le gouvernement et le pays de Maroc. Un rapport sur Alphabétisation et l’Education non Formelle pour le 2005-2006 réalisé par le Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et Education non Formelle a estimé que le manque à gagner dû à la non scolarisation d’une partie des jeunes enfants de Maroc réduit la croissance du PIB de 1% et l’augmentation des salaires de 12% par année de scolarité perdue en primaire.

En général, le milieu rural est plus touché que l’urbain. Pourtant, au milieu urbain, il y a des niches ou l’abandon scolaire est très important. Dans les quartiers populaires ou le statut socio-économique des habitants est très faible, et les écoles sont défiantes, le phénomène de l’abandon scolaire est plus élevé par rapport aux autres quartiers. L’exemple c’est le quartier Bir Chifa à Tanger.l abandon scolaire IMG_1petitPour l’année scolaire 2002/2003, le taux d’abandon scolaire à l’école Chifa III était de 2,62%, le deuxième plus élevé dans l’échantillon considéré, de 24 écoles sélectionnées dans plusieurs quartier de Tanger. La plupart des enfants qui cesse l’éducation viennent du bidonville du quartier. Quelles sont les causes de l’abandon scolaire ? Le phénomène d’abandon scolaire est très complexe. Par conséquent, il très difficile d’identifier exactement ses causes et élaborer une liste exhaustive des raisons qui amènent les enfants à quitter l’école. M. Chedati, consultant de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance), a dit «Quand on observe l’existence d’un facteur caractérisant un grand nombre d’élèves qui ont abandonné les études, il ne s’agit pas nécessairement d’un lien de causalité entre ce facteur et le fait d’abandonner.». La recherche réalisée par l’UNICEF au Maroc dans l’année 2004 a identifié les principales causes d’abandon scolaire, et les a regroupé dans deux catégories : les causes extra scolaires et les causes intra scolaires.

Les causes extra scolaires

Les causes extra scolaires sont les plus difficiles à identifier. Souvent elles dépendent des circonstances individuelles et familiales, qui sont, à leur fois, en relation avec d’autres problèmes sociaux et économiques. Habituellement les causes extrascolaire sont liées aux facteurs qui existent déjà avant que les enfants aient à l’école et qui, après, deviennent des facteurs de déclenchement de l’abandon scolaire. Dans le cas du Maroc, les causes extra scolaires considérées sont les suivantes :

  • La faiblesse du revenu familial (situation économique) ;
  • Le travaille des enfants (600,000 enfants travaillant au Maroc) ;
  • L’état de santé de l’élève ;
  • Les problèmes familiaux (séparation des parents, divorce..) ;
  • L’analphabétisme des parents;
  • L’attitude négative des parents vis-à-vis de l’école ;
  • L’éloignement des écoles et des collèges;
  • Le mariage précoce des filles ;
  • Le mouvement des populations (flux migratoires).


Les causes intra scolaires

Les causes intra scolaires sont liées au système éducatif défaillant qui empêchent les enfants à poursuivre leur études. Souvent elles sont considérées comme des aggravants des problèmes extra scolaires ; mais dernièrement, et surtout dans le cas d’un pays comme le Maroc, les causes intra scolaires commencent à être considérées comme des raisons importantes pour lesquelles les enfants partent de l’école. Les causes intra scolaires identifiés au Maroc par UNICEF sont:

  • échec scolaire qui amène à un absentéisme répété;
  • curriculum non adapté au contexte ;
  • mauvaises relations enseignant-élèves (inégalité/violence/exploitation…) ;
  • manque de matériel pédagogique/ inadaptation de l’infrastructure ;
  • démotivation / absentéisme des enseignants/ ;
  • manque d’activités para scolaires et ludiques ;
  • inadéquation du profil du chef d’établissement ;
  • manque de formation initiale des chefs d’établissement ;
  • inadaptation de la formation initiale des enseignants aux besoins de l’école et des élèves.


Les causes extra scolaires rendent difficile l’accès des enfants à l’école. Les causes intra scolaires rend les enfants désintéressé par l’école. Le résultat le plus grave est que la grande majorité des familles, surtout les plus pauvres, ne voient pas dans l’école la possibilité d’une évolution sociale pour leurs enfants. Au Maroc l’éducation n’est pas liée aux meilleures prospectives de travail. Cette sous-estimation de l’éducation scolaire signifie que les enfants continueront à quitter l’école dans un cycle destructif pour les nouvelles générations.

Quels sont les effets d’abandon scolaire?

l abandon scolaire IMG_3petitLe premier effet de l’abandon scolaire est l’analphabétisme des jeunes et de toute la population. En juillet 2006 le Premier Ministre marocain, Driss Jettou, a annoncé que le taux d’analphabétisme était de 39%, un grand succès pour un pays comme le Maroc qui avait un taux de 54% dans l’année 1998. Malgré ce succès, le Maroc a toujours un des taux d’analphabétisme le plus élevé dans le monde arabe. .Une conséquence directe de l’analphabétisme est le problème du chômage. Entre l’année 2004 et le l’année 2005 il y a eu une croissance de la population active sans emploi de 1.11 millions à 1.28 millions, correspondent à une augmentation du 15%, contre un taux de croissance de la population active de seulement 4%.

En effet, l’abandon scolaire, le manque de formation professionnelle, l’inoccupation générale des jeunes, induisent chez eux une absence de rêves dans leur milieu, et la fuite de leurs conditions de vie. Cela se répercute par une volonté d’émigration « à tout prix » en Europe ou une volonté de « faire de l’argent rapide » par des activités illicites. En bref l’abandon scolaire et le chômage mènent à une augmentation de la délinquance juvénile, qui augment le taux de crime et les dépenses de l’état pour les contrôles et les établissements de corrections.

Dans le même temps l’état gaspille ses ressources en financent un système éducatif de mauvaise qualité et qui n’atteint pas tout le monde. La manque d’éducation d’une partie des enfants correspond à une réduction du capital humain du pays et à un manque à gagner du produit interne brut et des possibilités de croissance économique du Maroc.

Quels sont les stratégies de lutte conte l’abandon scolaire au Maroc ?

Vu la complexité du problème et son inter-connexion avec plusieurs aspects de la société, l’identification des stratégies efficaces de lutte contre l’abandon scolaire est une tache difficile. Pourtant, sur la base des expériences des programmes réalisés au Maroc dans les dernières années, trois points essentiels peuvent être cités. D’abord la nécessité d’une approche systémique, c’est-à-dire de mettre l’accent sur les interrelations entre les acteurs (les élèves, les familles, les professeurs et les directeurs des écoles, les décideurs des ministères, les associations locales etc.) plutôt que de les isoler. Puis la nécessité d’une approche participative qui considère les élèves comme premières partenaires d’actions, en écoutant leurs besoins et leurs propositions. En fin l’importance de prévenir au lieu de remédier, à travers des pistes d’interventions spécifiques de prévention de l’abandon scolaire.

Dans ce cadre le Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle, qui a reconnu la gravité du problème et la nécessite d’une intervention, a lancé un programme pendant l’année scolaire 2005/2006 pour la lutte contre l’abandon scolaire.

Le programme se déroule autour des deux axes principaux :

  • la prévention de l’abandon scolaire ;
  • le support à la réinsertion scolaire pour les enfants qui ont déjà quittée l’école.


La prévention de l’abandon scolaire est réalisée à travers la création dans chaque école d’une Cellule de Veille, constitué par le directeur, les professeurs, les associations locales et les parentes, qui a pour objectif de garantir un soutien aux enfants à risque d’abandon scolaire. Le soutien peut être : Pédagogique pour les enfants qui risquent de quitter l’école à cause de leur échec scolaire, social pour les enfants avec des problèmes familiaux ou de manque de moyennes financières, et psychologique pour les enfants avec des problèmes de comportement. Les activités de la Cellule consistent en la détection des élevés à risque d’abandonner l’école, la mise en place d’un service d’orientation des enfants vers des services spécialisés, l’accompagnement individuel au profit des élevés qui rencontrent des problèmes scolaires et relationnels, l’analyse des difficultés d’apprentissage en vue d’y remédier, et la mise en place un espace d’écoute ou profit des élevés.

Le deuxième axe concerne la réalisation d’un programme d’éducation non formelle pour les enfants qui ont déjà quitté l’école. L’éducation non formelle est définie comme toutes les activités exécutées à l’extérieur du système scolaire formel, pour fournir un apprentissage spécifique à certains groups de population. L’école non formelle offre aux enfants qui ont quitté l’école, la possibilité de terminer leurs études primaires avec un cours simplifié de 3 ans, et 3 heurs par jours (pour permettre aux enfants de travailler). Le ministère de l’Education offre le matériel didactique, la formation du formateur, et l’aménagement de la salle de formation. Chaque projet d’éducation non formelle est en général géré par des associations locales, nationales ou internationales.

Quels sont les Programmes de lutte contre l’abandon scolaire à Bir Chifae ?

Le quartier de Bir Chifa, est un des quartiers plus pauvres de Tanger. A Bir Chifa et ses environs les problèmes d’infrastructure, à commencer par l’assainissement, les voiries, l’évacuation des déchets, et l’adduction en eau potable, ont un impact direct sur la salubrité du quartier, la santé de la population, et l’environnement urbain de la région.l abandon scolaire IMG_2petitLes problèmes de l’habitat s’ajoutent aux problèmes socio-économiques de la population, qui est une population pauvre à risque de marginalisation et de « ghettoïsation ». Pour un quartier si pauvre et si problématique, les programmes existants pour réduire l’abandon scolaire ne sont pas suffisants.
Dans les trois écoles primaires de Bir Chifa (I, II, et III) il n’y a aucune cellule de veille pour suivre les enfants à risque d’abandon scolaire, et les programmes d’éducation non formels existants ne sont pas suffisants pour regrouper les enfants qui ont quitté l’école. Pourtant, entre juin 2003 et juin 2005 Waterforce, Veolia Environnement et Amendis (Amendis Société de l’eau et de l’électricité a Tanger) ont réalisé un programme de lutte contre l’abandon scolaire dans 30 écoles de Tanger (parmi lesquelles il y a avait les trois écoles primaires de Bir Chifae), en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, l’UNICEF et la Communauté urbaine de Lyon an France («Grand Lyon»).
Dans le but d’améliorer les conditions de vie dans l’école, le projet a raccordé les écoles aux réseaux publics d’eau, d’assainissement et d’électricité et à créer ou renouvelé de sanitaires pour les enfants et les enseignants. A coté des travaux d’aménagement des infrastructures, le programme a réalisé des actions de sensibilisation à l’hygiène, à l’environnement et à l’entretien des installations. La réalisation de ce projet a touché la qualité de vie des professeurs et des élèves qui ont retrouvé des conditions plus normales pour travailler et apprendre.
Cependant, ce projet représente seulement une première étape, en face des besoins et des problèmes croissants. Dans les écoles primaires de Bir Chifa il y a une moyenne de 50 élèves par classe, et au moment de l’inscription, cette année, 400 élèves n’ont pas pu être inscrits à cause d’un manque de place dans les écoles. Les trois écoles se trouvent jusqu’à coté d’un de plus grand « point noir » de Bir Chifa, ou les montagnes de déchets rendent l’air irrespirable. En conclusion à Bir Chifa il y a encore un grand travail à faire pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et lutter contre l’abandon scolaire.

Conclusions

La participation des jeunes est fondamentale dans la lutte contre l’abandon scolaire. Les jeunes ont l’expérience immédiate de l’école et la passion et l’énergie pour s’engager pour le changement. C’est la nouvelle génération qui a les nouvelles idées si nécessaires pour lutter contre l’abandon scolaire. Mais les jeunes ne peuvent pas tout faire s’ils restent seuls, c’est aussi essentiel d’inclure toute la population dans le processus de résolution du problème. La lutte contre l’abandon scolaire est plus efficace quand tout le monde travaille ensemble : les parentes des élèves, les professeurs, les directeurs des écoles, les institutions locales et surtout les élèves. La première responsabilité des jeunes est d’être informés. Les jeunes doivent connaître l’ampleur du problème, ses causes, ses effets, les acteurs impliqués dans cette problématique. Au lieu d’attendre les explications données par des autres, les jeunes peuvent se mettre ensemble, analyser le problème de l’abandon scolaire à travers la réalisation d’une recherche de terrain. Une fois devenues des experts de la problématique, les jeunes doivent partager l’information avec leur communauté. La phase de la communication est très importante pour sensibiliser et responsabiliser la population, mais aussi pour pouvoir l’écouter attentivement, et collecter ses suggestions Dans cette façon c’est possible apprendre les différents points de vue sur le problème et au même temps de soulever la conscience de la communauté.

Recommandations destinées aux jeunes

Pour conclure cet article on vous laisse une liste avec des suggestions adressées à tous les jeunes du monde arabe qui sont intéressé à s’engager dans la lutte contre l’abandon scolaire :

  • Réaliser une recherche dans la communauté, en particulier avec les enfants, les parents et les professeurs, pour découvrir pourquoi beaucoup des enfants quittent l’école ;
  • Réaliser des présentations des résultats de la recherche au bénéfice de la communauté, des associations locales et des agences gouvernementales qui travaille sur ce problème.
  • Réaliser des réunions avec des experts pour capitaliser les résultats déjà obtenus dans le secteur et pour apprendre quelles stratégies ont été efficaces et dans quel contexte (conditions de réussite).
  • Animer des ateliers divers (entre eaux et avec la communauté) pour discuter le solutions possibles ;
  • Réaliser une campagne de sensibilisation sur la problématique de l’abandon scolaire, en animant des ateliers divers avec la communauté pour discuter des solutions possibles, ou à travers des affiches, ou des activités d’animation dans le territoire ;
  • La réalisation des sessions d’animation dans les écoles sur l’importance d’éducation ;
  • Créer une réseau avec des jeunes d’autres quartiers ou villes du Maroc pour discuter, partager les idées et évaluer ensemble les résultats obtenus.


C’est important de rappeler que ce n’est pas possible de résoudre tous les problèmes en même temps ; le changement est possible seulement petit à petit, avec des actions simples et constantes, qui requièrent l’engagements des tous les acteurs ensemble.

Présentation de l’association « Bir Chifae »

L’association Chifae est née en 1998 et se nomme « Association Chifae, pour le développement et la lutte contre l’analphabétisme ».

Dans l’année 1998 des jeunes du quartier Bir Chifa se sont retrouvés pour réfléchir afin de trouver des solutions aux problèmes du quartier et ils ont décidé de se réunir en association, avec la mission de:

  • Contribuer au développement du quartier par l’appui à l’insertion économique des pauvres au moyen d’activités de formation ;
  • Création d’activités génératrices de revenus ;
  • Lutter contre l’analphabétisme.


Depuis sa naissance l’association a réalisé plusieurs projet : un programme d’alphabétisation pour 3000 adultes en collaboration avec la Direction de lutte contre l’analphabétisme , la formation professionnelle de 250 femmes en confection en collaboration avec le PNUD , la réalisation d’un programme de lutte contre l’abandon scolaire en collaboration avec UNICEF, etc.. Le résultat plus important obtenus pendant ces premiers 8 ans d’existence est que l’association a peu développer une culture de solidarité très marquée à l’intérieur du quartier, spécifique par rapport au reste du Maroc, et que tous les habitants du Bir Chifa ont confiance dans l’association et se considèrent ses membres.

[url=https://gsa-samih.yoo7.com/mailto: info@chifae.org]info@chifae.org[/url]
est un problème sans frontières qui affecte plusieurs sociétés et communautés dans le monde entier. Ses effets peuvent être très graves, contribuant à l’analphabétisme répandu, au chômage, au crime et au gaspillage des ressources publiques des états. En fait, la prolifération de l’abandon scolaire a des implications directes pour la performance économique d’une société, avec un important effet sur le PIB et sur l’augmentation des salaires. L’importance de ce problème exige certainement une attention particulière. Une meilleure compréhension des causes et des conséquences de ce phénomène peut nous aider à produire des idées et des solutions potentielles. Cet article a pour objectif de traiter la problématique de l’abandon scolaire d’abord au niveau du Maghreb. Deuxièmement au niveau du Maroc, avant de se concentrer sur l’analyse de l’abandon scolaire au sein de la communauté, du quartier Bir Chifae, un quartier populaire de la ville de Tanger. Cette analyse servira à démontrer les dimensions du problème, et les raisons majeurs de l’abandon scolaire. Nous conclurons en faisant des suggestions adressées aux jeunes du Maroc et de la région arabe en général sur la façon d’aborder ce phénomène.


L’ampleur du problème

Selon une recherche de l’UNESCO (L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) de l’année 2004 le taux d’abandon scolaire au Maroc est parmi le plus haut dans tous les pays Arabes et il est classé second en se limitant à l’ensemble des pays du Maghreb, après le taux de la Mauritanie. Le tableau ci-dessus montre que le taux d’abandon scolaire est étroitement lié avec le PIB (produit intérieur brut) par capita des pays du Maghreb. En conséquence, la Tunisie et l’Algérie, caractérisées par des économies plus fortes, avec un PIB par capita majeur de 5000 euro, ont un taux d’abandon scolaire de 2-3% au cinquième année de l’école primaire, contre le Maroc et la Mauritanie avec un PIB de, respectivement, 3350 euro et de 1750 euro, qui ont un taux d’abandon scolaire au cinquième année de l’école primaire de 6% et de 22%. Pourtant, pendant les dernières années, le Maroc a obtenu des résultats très encourageants en termes de taux de scolarisation et de l’égalité entre filles et garçons. Par exemple, selon une recherche réalisée par le Ministère de l’Education National de l’enseignement supérieure, de la formation des cadres et de la recherche scientifique en collaboration avec UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) le ratio filles/garçons qui abandonnent l’école a régressé de 12 points de pourcentage entre 1997/98 et 2002/03 au niveau national et, de 22 points en milieu rural. Malgré les succès obtenus, il reste beaucoup à faire pour améliorer la rétention des élèves au Maroc. Sur la base des statistiques du Ministère de l’Education Nationale à la fin de 2004, sur 1000 élèves inscrits pour la première fois en première année du primaire, 620 arrivent à atteindre la 6ème année et 380 quittent les bancs de l’école avant ce niveau. Un taux d’abandon si grand coût cher pour le gouvernement et le pays de Maroc. Un rapport sur Alphabétisation et l’Education non Formelle pour le 2005-2006 réalisé par le Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et Education non Formelle a estimé que le manque à gagner dû à la non scolarisation d’une partie des jeunes enfants de Maroc réduit la croissance du PIB de 1% et l’augmentation des salaires de 12% par année de scolarité perdue en primaire.

En général, le milieu rural est plus touché que l’urbain. Pourtant, au milieu urbain, il y a des niches ou l’abandon scolaire est très important. Dans les quartiers populaires ou le statut socio-économique des habitants est très faible, et les écoles sont défiantes, le phénomène de l’abandon scolaire est plus élevé par rapport aux autres quartiers. L’exemple c’est le quartier Bir Chifa à Tanger.l abandon scolaire IMG_1petitPour l’année scolaire 2002/2003, le taux d’abandon scolaire à l’école Chifa III était de 2,62%, le deuxième plus élevé dans l’échantillon considéré, de 24 écoles sélectionnées dans plusieurs quartier de Tanger. La plupart des enfants qui cesse l’éducation viennent du bidonville du quartier. Quelles sont les causes de l’abandon scolaire ? Le phénomène d’abandon scolaire est très complexe. Par conséquent, il très difficile d’identifier exactement ses causes et élaborer une liste exhaustive des raisons qui amènent les enfants à quitter l’école. M. Chedati, consultant de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance), a dit «Quand on observe l’existence d’un facteur caractérisant un grand nombre d’élèves qui ont abandonné les études, il ne s’agit pas nécessairement d’un lien de causalité entre ce facteur et le fait d’abandonner.». La recherche réalisée par l’UNICEF au Maroc dans l’année 2004 a identifié les principales causes d’abandon scolaire, et les a regroupé dans deux catégories : les causes extra scolaires et les causes intra scolaires.

Les causes extra scolaires

Les causes extra scolaires sont les plus difficiles à identifier. Souvent elles dépendent des circonstances individuelles et familiales, qui sont, à leur fois, en relation avec d’autres problèmes sociaux et économiques. Habituellement les causes extrascolaire sont liées aux facteurs qui existent déjà avant que les enfants aient à l’école et qui, après, deviennent des facteurs de déclenchement de l’abandon scolaire. Dans le cas du Maroc, les causes extra scolaires considérées sont les suivantes :

  • La faiblesse du revenu familial (situation économique) ;
  • Le travaille des enfants (600,000 enfants travaillant au Maroc) ;
  • L’état de santé de l’élève ;
  • Les problèmes familiaux (séparation des parents, divorce..) ;
  • L’analphabétisme des parents;
  • L’attitude négative des parents vis-à-vis de l’école ;
  • L’éloignement des écoles et des collèges;
  • Le mariage précoce des filles ;
  • Le mouvement des populations (flux migratoires).


Les causes intra scolaires

Les causes intra scolaires sont liées au système éducatif défaillant qui empêchent les enfants à poursuivre leur études. Souvent elles sont considérées comme des aggravants des problèmes extra scolaires ; mais dernièrement, et surtout dans le cas d’un pays comme le Maroc, les causes intra scolaires commencent à être considérées comme des raisons importantes pour lesquelles les enfants partent de l’école. Les causes intra scolaires identifiés au Maroc par UNICEF sont:

  • échec scolaire qui amène à un absentéisme répété;
  • curriculum non adapté au contexte ;
  • mauvaises relations enseignant-élèves (inégalité/violence/exploitation…) ;
  • manque de matériel pédagogique/ inadaptation de l’infrastructure ;
  • démotivation / absentéisme des enseignants/ ;
  • manque d’activités para scolaires et ludiques ;
  • inadéquation du profil du chef d’établissement ;
  • manque de formation initiale des chefs d’établissement ;
  • inadaptation de la formation initiale des enseignants aux besoins de l’école et des élèves.


Les causes extra scolaires rendent difficile l’accès des enfants à l’école. Les causes intra scolaires rend les enfants désintéressé par l’école. Le résultat le plus grave est que la grande majorité des familles, surtout les plus pauvres, ne voient pas dans l’école la possibilité d’une évolution sociale pour leurs enfants. Au Maroc l’éducation n’est pas liée aux meilleures prospectives de travail. Cette sous-estimation de l’éducation scolaire signifie que les enfants continueront à quitter l’école dans un cycle destructif pour les nouvelles générations.

Quels sont les effets d’abandon scolaire?

l abandon scolaire IMG_3petitLe premier effet de l’abandon scolaire est l’analphabétisme des jeunes et de toute la population. En juillet 2006 le Premier Ministre marocain, Driss Jettou, a annoncé que le taux d’analphabétisme était de 39%, un grand succès pour un pays comme le Maroc qui avait un taux de 54% dans l’année 1998. Malgré ce succès, le Maroc a toujours un des taux d’analphabétisme le plus élevé dans le monde arabe. .Une conséquence directe de l’analphabétisme est le problème du chômage. Entre l’année 2004 et le l’année 2005 il y a eu une croissance de la population active sans emploi de 1.11 millions à 1.28 millions, correspondent à une augmentation du 15%, contre un taux de croissance de la population active de seulement 4%.

En effet, l’abandon scolaire, le manque de formation professionnelle, l’inoccupation générale des jeunes, induisent chez eux une absence de rêves dans leur milieu, et la fuite de leurs conditions de vie. Cela se répercute par une volonté d’émigration « à tout prix » en Europe ou une volonté de « faire de l’argent rapide » par des activités illicites. En bref l’abandon scolaire et le chômage mènent à une augmentation de la délinquance juvénile, qui augment le taux de crime et les dépenses de l’état pour les contrôles et les établissements de corrections.

Dans le même temps l’état gaspille ses ressources en financent un système éducatif de mauvaise qualité et qui n’atteint pas tout le monde. La manque d’éducation d’une partie des enfants correspond à une réduction du capital humain du pays et à un manque à gagner du produit interne brut et des possibilités de croissance économique du Maroc.

Quels sont les stratégies de lutte conte l’abandon scolaire au Maroc ?

Vu la complexité du problème et son inter-connexion avec plusieurs aspects de la société, l’identification des stratégies efficaces de lutte contre l’abandon scolaire est une tache difficile. Pourtant, sur la base des expériences des programmes réalisés au Maroc dans les dernières années, trois points essentiels peuvent être cités. D’abord la nécessité d’une approche systémique, c’est-à-dire de mettre l’accent sur les interrelations entre les acteurs (les élèves, les familles, les professeurs et les directeurs des écoles, les décideurs des ministères, les associations locales etc.) plutôt que de les isoler. Puis la nécessité d’une approche participative qui considère les élèves comme premières partenaires d’actions, en écoutant leurs besoins et leurs propositions. En fin l’importance de prévenir au lieu de remédier, à travers des pistes d’interventions spécifiques de prévention de l’abandon scolaire.

Dans ce cadre le Secrétariat d’Etat chargé de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle, qui a reconnu la gravité du problème et la nécessite d’une intervention, a lancé un programme pendant l’année scolaire 2005/2006 pour la lutte contre l’abandon scolaire.

Le programme se déroule autour des deux axes principaux :

  • la prévention de l’abandon scolaire ;
  • le support à la réinsertion scolaire pour les enfants qui ont déjà quittée l’école.


La prévention de l’abandon scolaire est réalisée à travers la création dans chaque école d’une Cellule de Veille, constitué par le directeur, les professeurs, les associations locales et les parentes, qui a pour objectif de garantir un soutien aux enfants à risque d’abandon scolaire. Le soutien peut être : Pédagogique pour les enfants qui risquent de quitter l’école à cause de leur échec scolaire, social pour les enfants avec des problèmes familiaux ou de manque de moyennes financières, et psychologique pour les enfants avec des problèmes de comportement. Les activités de la Cellule consistent en la détection des élevés à risque d’abandonner l’école, la mise en place d’un service d’orientation des enfants vers des services spécialisés, l’accompagnement individuel au profit des élevés qui rencontrent des problèmes scolaires et relationnels, l’analyse des difficultés d’apprentissage en vue d’y remédier, et la mise en place un espace d’écoute ou profit des élevés.

Le deuxième axe concerne la réalisation d’un programme d’éducation non formelle pour les enfants qui ont déjà quitté l’école. L’éducation non formelle est définie comme toutes les activités exécutées à l’extérieur du système scolaire formel, pour fournir un apprentissage spécifique à certains groups de population. L’école non formelle offre aux enfants qui ont quitté l’école, la possibilité de terminer leurs études primaires avec un cours simplifié de 3 ans, et 3 heurs par jours (pour permettre aux enfants de travailler). Le ministère de l’Education offre le matériel didactique, la formation du formateur, et l’aménagement de la salle de formation. Chaque projet d’éducation non formelle est en général géré par des associations locales, nationales ou internationales.

Quels sont les Programmes de lutte contre l’abandon scolaire à Bir Chifae ?

Le quartier de Bir Chifa, est un des quartiers plus pauvres de Tanger. A Bir Chifa et ses environs les problèmes d’infrastructure, à commencer par l’assainissement, les voiries, l’évacuation des déchets, et l’adduction en eau potable, ont un impact direct sur la salubrité du quartier, la santé de la population, et l’environnement urbain de la région.l abandon scolaire IMG_2petitLes problèmes de l’habitat s’ajoutent aux problèmes socio-économiques de la population, qui est une population pauvre à risque de marginalisation et de « ghettoïsation ». Pour un quartier si pauvre et si problématique, les programmes existants pour réduire l’abandon scolaire ne sont pas suffisants.
Dans les trois écoles primaires de Bir Chifa (I, II, et III) il n’y a aucune cellule de veille pour suivre les enfants à risque d’abandon scolaire, et les programmes d’éducation non formels existants ne sont pas suffisants pour regrouper les enfants qui ont quitté l’école. Pourtant, entre juin 2003 et juin 2005 Waterforce, Veolia Environnement et Amendis (Amendis Société de l’eau et de l’électricité a Tanger) ont réalisé un programme de lutte contre l’abandon scolaire dans 30 écoles de Tanger (parmi lesquelles il y a avait les trois écoles primaires de Bir Chifae), en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, l’UNICEF et la Communauté urbaine de Lyon an France («Grand Lyon»).
Dans le but d’améliorer les conditions de vie dans l’école, le projet a raccordé les écoles aux réseaux publics d’eau, d’assainissement et d’électricité et à créer ou renouvelé de sanitaires pour les enfants et les enseignants. A coté des travaux d’aménagement des infrastructures, le programme a réalisé des actions de sensibilisation à l’hygiène, à l’environnement et à l’entretien des installations. La réalisation de ce projet a touché la qualité de vie des professeurs et des élèves qui ont retrouvé des conditions plus normales pour travailler et apprendre.
Cependant, ce projet représente seulement une première étape, en face des besoins et des problèmes croissants. Dans les écoles primaires de Bir Chifa il y a une moyenne de 50 élèves par classe, et au moment de l’inscription, cette année, 400 élèves n’ont pas pu être inscrits à cause d’un manque de place dans les écoles. Les trois écoles se trouvent jusqu’à coté d’un de plus grand « point noir » de Bir Chifa, ou les montagnes de déchets rendent l’air irrespirable. En conclusion à Bir Chifa il y a encore un grand travail à faire pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et lutter contre l’abandon scolaire.

Conclusions

La participation des jeunes est fondamentale dans la lutte contre l’abandon scolaire. Les jeunes ont l’expérience immédiate de l’école et la passion et l’énergie pour s’engager pour le changement. C’est la nouvelle génération qui a les nouvelles idées si nécessaires pour lutter contre l’abandon scolaire. Mais les jeunes ne peuvent pas tout faire s’ils restent seuls, c’est aussi essentiel d’inclure toute la population dans le processus de résolution du problème. La lutte contre l’abandon scolaire est plus efficace quand tout le monde travaille ensemble : les parentes des élèves, les professeurs, les directeurs des écoles, les institutions locales et surtout les élèves. La première responsabilité des jeunes est d’être informés. Les jeunes doivent connaître l’ampleur du problème, ses causes, ses effets, les acteurs impliqués dans cette problématique. Au lieu d’attendre les explications données par des autres, les jeunes peuvent se mettre ensemble, analyser le problème de l’abandon scolaire à travers la réalisation d’une recherche de terrain. Une fois devenues des experts de la problématique, les jeunes doivent partager l’information avec leur communauté. La phase de la communication est très importante pour sensibiliser et responsabiliser la population, mais aussi pour pouvoir l’écouter attentivement, et collecter ses suggestions Dans cette façon c’est possible apprendre les différents points de vue sur le problème et au même temps de soulever la conscience de la communauté.

Recommandations destinées aux jeunes

Pour conclure cet article on vous laisse une liste avec des suggestions adressées à tous les jeunes du monde arabe qui sont intéressé à s’engager dans la lutte contre l’abandon scolaire :

  • Réaliser une recherche dans la communauté, en particulier avec les enfants, les parents et les professeurs, pour découvrir pourquoi beaucoup des enfants quittent l’école ;
  • Réaliser des présentations des résultats de la recherche au bénéfice de la communauté, des associations locales et des agences gouvernementales qui travaille sur ce problème.
  • Réaliser des réunions avec des experts pour capitaliser les résultats déjà obtenus dans le secteur et pour apprendre quelles stratégies ont été efficaces et dans quel contexte (conditions de réussite).
  • Animer des ateliers divers (entre eaux et avec la communauté) pour discuter le solutions possibles ;
  • Réaliser une campagne de sensibilisation sur la problématique de l’abandon scolaire, en animant des ateliers divers avec la communauté pour discuter des solutions possibles, ou à travers des affiches, ou des activités d’animation dans le territoire ;
  • La réalisation des sessions d’animation dans les écoles sur l’importance d’éducation ;
  • Créer une réseau avec des jeunes d’autres quartiers ou villes du Maroc pour discuter, partager les idées et évaluer ensemble les résultats obtenus.


C’est important de rappeler que ce n’est pas possible de résoudre tous les problèmes en même temps ; le changement est possible seulement petit à petit, avec des actions simples et constantes, qui requièrent l’engagements des tous les acteurs ensemble.

Présentation de l’association « Bir Chifae »

L’association Chifae est née en 1998 et se nomme « Association Chifae, pour le développement et la lutte contre l’analphabétisme ».

Dans l’année 1998 des jeunes du quartier Bir Chifa se sont retrouvés pour réfléchir afin de trouver des solutions aux problèmes du quartier et ils ont décidé de se réunir en association, avec la mission de:

  • Contribuer au développement du quartier par l’appui à l’insertion économique des pauvres au moyen d’activités de formation ;
  • Création d’activités génératrices de revenus ;
  • Lutter contre l’analphabétisme.


Depuis sa naissance l’association a réalisé plusieurs projet : un programme d’alphabétisation pour 3000 adultes en collaboration avec la Direction de lutte contre l’analphabétisme , la formation professionnelle de 250 femmes en confection en collaboration avec le PNUD , la réalisation d’un programme de lutte contre l’abandon scolaire en collaboration avec UNICEF, etc.. Le résultat plus important obtenus pendant ces premiers 8 ans d’existence est que l’association a peu développer une culture de solidarité très marquée à l’intérieur du quartier, spécifique par rapport au reste du Maroc, et que tous les habitants du Bir Chifa ont confiance dans l’association et se considèrent ses membres.
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