L'
atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse entourant la
Terre solide. L'air sec se compose de 78,08 % d'
azote, 20,95 % d'
oxygène, 0,93 % d'
argon, 0,038 % de
dioxyde de carbone et des traces d'autres gaz. L'
atmosphère protège la
vie sur Terre en absorbant le
rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface, en retenant la chaleur (
effet de serre) et en réduisant les écarts de
température entre le jour et la nuit.
Il n'y a pas de frontière définie entre l'atmosphère et l'espace. Elle devient de plus en plus fine et s'évanouit peu à peu dans l'espace. L'altitude de 120 km marque la limite où les effets atmosphériques deviennent notables durant la
rentrée atmosphérique. La
ligne de Kármán, à 100 km, est aussi fréquemment considérée comme la frontière entre l'atmosphère et l'espace.
Mais La limite entre l'atmosphère terrestre et l'atmosphère solaire n'est pas définie précisément : la limite externe de l'atmosphère correspond à la distance où les molécules de gaz atmosphérique ne subissent presque plus l'attraction terrestre et les interactions de son champ magnétique. Ces conditions se vérifient à une altitude qui varie avec la latitude - environ 60 km au-dessus de l'équateur, et 30 km au-dessus des pôles. Ces valeurs ne sont toutefois qu'indicatives : le champ magnétique terrestre, en effet, est continuellement déformé par le
vent solaire. L'épaisseur de l'atmosphère varie donc notablement. En outre, comme l'eau des océans, l'atmosphère subit l'influence de la rotation du système Terre-Lune et les interférences gravitationnelles de la
Lune et du
Soleil. Comme les molécules de gaz, plus légères et moins liées entre elles que les molécules de l'eau de mer, ont de grandes possibilités de mouvement, les
marées atmosphériques sont des phénomènes beaucoup plus considérables que les marées océaniques.
La plus grande partie de la masse atmosphérique est proche de la surface : l'air se raréfie en altitude et la
pression diminue ; celle-ci peut être mesurée au moyen d'un
altimètre ou d'un
baromètre.
L'atmosphère est responsable d'un
effet de serre qui réchauffe la surface de la Terre. Sans elle, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C, contre 15 °C actuellement. Cet effet de serre découle des propriétés des gaz vis-à-vis des
ondes électromagnétiques.